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Comment doivent dialoguer les 4 couches du plan d'urbanisme ?

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Classiquement, le plan d'urbanisme est constitué de 4 couches qui doivent être cartographiées. En haut, juste en dessous de la stratégie d'entreprise qui ne fait pas partie de l'urbanisation du SI, on trouve la cartographie métier avec les processus métiers et leurs événements déclencheurs, puis en dessous, la cartographie fonctionnelle structurant le système d'information avec des blocs fonctionnels, un niveau encore en dessous, on trouve la cartographie applicative constituée de composants applicatifs du système informatique et enfin tout en bas la cartographie technique représentant l'infrastructure technique du système informatique.

La méthode top-down part de la stratégie d'entreprise, pour en déduire les objectifs métiers, les processus métiers, le système d'information et enfin le système informatique.

Le postulat étant que la couche supérieure à celle qui est modifiée, est invariante, sinon on s'expose à un risque de divergence. 

Toute intervention dans l'urbanisation du SI est opérée sur la couche n immédiatement en dessous de celle n+1 qui doit rester invariante. La couche n-1 doit subir toutes les modifications pour remplir les besoins de la couche n et ainsi de suite. Il est possible qu'une couche remplisse déjà les besoins de la couche supérieure, auquel cas elle ne subira aucune modification. 

Prenons l'exemple de la direction générale d'une mutuelle qui adopte une statégie de lutte renforcée contre la fraude. Le schéma directeur défini sur 3 ans, bien qu'il puisse être révisé tous les ans, est considéré comme invariant. La première couche non invariante est la couche métier. En effet, le processus metier de remboursement d'actes de santé est modifié. En fonction de certaines règles, comme plus de 3 consultations chez un généraliste dans la même journée, un rejet sera généré pour un traitement manuel. On voit que non seulement le processu métier est modifié mais aussi l'organisation avec un changement important pour le travail du gestionnaire. Il faudra modifié la couche fonctionnelle avec des classes et des services metiers spécifiques. La couche applicatives devra implémenter ces classes et ces services et assurer la communication avec les autres blocs applicatifs comme le paiement, le juridique, ... La couche technique ne sera peut être pas impactée, car elle posssède déjà un ESB (enterprise Serial Bus) permettant la communication entre les blocs.

La méthode bottom-up, consiste à intervenir sur une couche pour en améliorer le fonctionnement. Cette opération peut faire émerger des opportunités de modification à la couche supérieure. Elle part du principe que dans tout système défini, il peut y avoir des évènements qui remettent en cause les principes établis. Généralement ces évènements sont extérieurs à l’entreprise, d’ordre technologique mais aussi économique (fusions ou acquisitions) ou réglementaire (obligation de mise en place d’une norme européenne).

Et comme bien souvent ce n'est pas l'une ou l'autre qui est privilégiée mais bien un mixte des 2 méthodes.

 

"La bonne humeur réussit parfois là où la force et la raison échouent."

Proverbe canadien

 

Voir aussi :  http://urbanisation-si.over-blog.com/

http://urbanisation-des-si.blogspot.fr/

http://urbanisation-si.eklablog.com/

http://bonnes-pratiques-si.eklablog.com/

http://rhonamaxwel.over-blog.com/



27/10/2014
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